bouteille de 375ml certifiée bio
recette datant du moyen age composé de 59 plantes
DEPURATIF , TONIQUE , DIGESTIF
excellent dépuratif du foie , aide à la digestion , la tonicité , le système immunitaire
utilisable en externe pour douleurs articulaires ou musculaires , aide à la cicatrisation
cet excellent elixir doit toujours avoir sa place dans votre pharmacie naturelle
utilisable en cures ponctuelles ou en cure de 28 jours
A la fois tonique et apaisant, stimulant et anti-stress, facilitant l’adaptation de l’organisme au changement, l'Élixir du Suédois se prête a de nombreux usages externes comme internes.
Il y a les aficionados qui ne jurent que par lui, et le plus souvent le fabriquent eux-mêmes. Et puis, il y a le grand public qui n’en a tout simplement jamais entendu parler. L’élixir du Suédois est un savant mélange d’herbes macérées, mais c’est aussi une légende aux origines insaisissables.
Un come-back au beau milieu des seventies
Quel sens de l’impertinence pour une panacée de faire son retour sur scène après plusieurs siècles d’oubli, en pleine ère moderne, quand le public ne jure que par le blue-jean, le rock psychédélique et la libération sexuelle ! C’est donc en toute discrétion que l’Élixir du Suédois refait surface en 1976 par le truchement de l’herboriste autrichienne Maria Treben et son ouvrage « La santé à la pharmacie du Bon Dieu ».
Lors de la Seconde Guerre mondiale, Maria Treben fait partie de ces exilés originaires de la région des Sudètes, envahie par Hitler en 1938, et se voit obligée de passer plusieurs mois dans un camp de réfugiés en Bavière où elle contracte presque simultanément le typhus, la jaunisse et une occlusion intestinale. Après 6 mois d’hôpital, son mari l’emmène en Autriche, où ils s’établissent à Grieskirchen, près de Linz, en 1951.
C’est là qu’une femme, qu’elle ne connaît pas mais qui a eu vent de ses souffrances, lui apporte un jour une fiole contenant un liquide brunâtre très odorant, et lui fournit une copie d’un manuscrit antique décrivant en 46 points comment ce macérat d’herbes pouvait guérir un grand nombre de maux. Cette femme avait personnellement fait l’expérience de la guérison de sa maladie grâce à ces « herbes du Suédois ».
Au commencement était la Thériaque
La recette diffusée par Maria Treben comprend dix ingrédients végétaux, plus une préparation préalable sous forme de poudre appelée Thériaque, qui en comptabilise à elle seule 43 dans sa version la plus commune. La Thériaque est un contrepoison hérité de l’Antiquité, époque où l’on passait son temps à empoisonner son entourage, conjoints, enfants, frères et sœurs, vrais ennemis et faux amis, essentiellement pour des questions d’argent ou de pouvoir.
En ces temps reculés, Mithridate, l’ennemi juré de Rome (132-63 av. J.-C.) avait acquis une grande expérience dans l’art de se prémunir des différents poisons usuels. Il aurait élaboré une panacée en ce sens, si efficace que lorsqu’il décide d’en finir parce qu’il soupçonne son propre fils ‒ monté sur le trône suite à une insurrection soutenue par l’armée ‒ de vouloir le livrer aux Romains, il n’y parvient pas !
Pompée aurait ramené le secret du contrepoison à Rome, où Andromaque, le médecin de Néron, s’en inspirera quelques années plus tard, pour donner naissance à cette fameuse Thériaque, composée initialement de près de 64 ingrédients végétaux, minéraux et animaux, comme le poivre, la gentiane et la myrrhe, mais aussi de la chair de vipère séchée, de l’opopanax ou encore du bitume de Judée !
Le plus incroyable est que cette Thériaque traversera les âges, avec quelques modifications et de nombreuses variantes, jusqu’au XIXème siècle, époque à laquelle elle finira par être retirée du Codex Medicamentarius Parisiensis, sorte d’ancêtre du Vidal sur le savoir en pharmacopée et antidotes avant l’ère du médicament de synthèse.
La contribution de Paracelse l’alchimiste
Selon les sources, l’élixir de longue vie remonterait à l’Égypte antique, voire à Babylone. Régulièrement revue et corrigée, la recette se serait frayé un chemin dans les dédales de l’histoire jusqu’au Moyen Âge, où elle rencontre une autre légende, le tonitruant Paracelse.
Connu pour sa théorie des signatures et sa passion pour l’alchimie, Paracelse (1493-1541) avait aussi cette préoccupation d’une panacée universelle, qui serait également un gage de longévité. S’inspirant des formules de Mithridate et d’Andromaque, il élabora sa propre recette composée de 43 plantes. Chiffre symbolique qui renvoie à sa réduction numérologique 4+3=7, le nombre cabalistique de ce qui est parfait.
Les propriétés de cet électuaire étaient essentiellement ciblées sur le système digestif : protection de l’estomac et du tube digestif et stimulation des sécrétions de la bile et du pancréas. En même temps désinfectant, astringent, digestif, dépuratif et tonique, était-il de nature alchimique ? En tout cas, l’élixir de Paracelse lui permit de soulager souvent au gré de ses pérégrinations, contribuant ainsi à sa propre légende.
Mais qui donc est ce Suédois ?
Vous le voyez, l’élixir de longue vie, c’est d‘abord une longue histoire ! La Thériaque et l’élixir de Paracelse ayant acquis une certaine notoriété, celle-ci vint à la connaissance d’un médecin suédois (nous y voilà) le Dr Laurentius Erici, médecin personnel de Gustav II de Suède. A l’occasion de son accession au trône, ce monarque dynamique et ambitieux chargea son médecin de trouver un moyen de n’être jamais ni fatigué ni malade.
Le Dr Erici s’inspira donc des différentes formules alors en circulation, qu’il quantifia et modifia pour créer son propre assemblage. Le roi en fit fabriquer en grandes quantités : il consommait quotidiennement cet élixir et en exigeait autant de sa garde. La légende attribue à ce breuvage les ressources physiques et morales qui permirent aux Suédois de vaincre successivement les armées polonaises et prussiennes en préambule à la guerre de Trente Ans.
Si les chroniques de l’époque rapportent que le roi Gustav et sa garde ne se reposaient jamais plus de quatre heures par nuit et enduraient sans mal les rudes conditions de leurs campagnes militaires, l’élixir du Suédois ne put pourtant empêcher qu’il se fasse tuer d’une balle en 1632 au cours d’une ultime bataille en Pologne.
Un secret détenu par une lignée de centenaires
Plus près de nous, notre fameux élixir a laissé une trace, écrite cette fois, dans le Bulletin de la Société d’Histoire de la Pharmacie1, en 1916. L’un de ses membres fondateurs, un certain Raymond Houdayer, y fait référence à un gynécologue de ses amis, le docteur Acheray, qui lui aurait prêté une pièce de collection manuscrite détaillant la recette et l’usage d’un « élixir de longue vie ». Le secret en aurait été détenu par un médecin suédois, le docteur Xermet, et ses aïeux avant lui depuis plusieurs siècles. Particularité de cette lignée : ils étaient presque tous centenaires !
Existe-t-il un lien entre le Dr Erici et ce Dr Xermet, en dehors de leur nationalité commune ? D’où sortait la copie remise avec la fiole à Maria Treben après-guerre ? Mystère… Toujours est-il que depuis la parution de « La santé à la pharmacie du Bon Dieu », l’élixir du Suédois n’a cessé d’étendre sa notoriété, d’abord en Allemagne et en Autriche, jusqu’à trôner aujourd’hui dans les rayons de tout magasin de diététique qui se respecte.
Un digestif hors pair, mais pas seulement…
Le bénéfice le plus facilement vérifiable et communément avéré par les utilisateurs est celui du digestif par excellence. Trop mangé, indisposé, nauséeux, ballonné ? Quelle que soit votre indisposition après un excès de table, une bonne rasade d’élixir (en fait, l’équivalent d’un dé à coudre suffit), un bon rot, et dans l’heure s’en sera fait. Normal après tout, puisquele breuvage est clairement placé sous le signe des plantes amères.
Les utilisateurs ‒ dont certains médecins, et c’est là que ça devient intéressant ‒ reconnaissent aussi à l’élixir du Suédois une action purifiante sur le sang. Il est moins chargé en déchets métaboliques circulants, plus fluide et plus prompt à se régénérer, ce qui n’a rien d’étonnant puisque nous avons affaire à un dépuratif général. Mais voyons de plus près ses composants :
L’aloès (Aloe capensis) est astringent, cicatrisant, désinfectant et laxatif en usage interne.
La feuille de séné (Cassia angustifolia) est laxative.
La racine d’angélique (Angelica archangelica) active la sécrétion de la bile et des sucs gastriques et pancréatiques.
La racine de carline des Alpes (Carlina acaulis) présente des propriétés bactériostatiques. Elle est également cholagogue et dépurative.
La racine de zédoaire (Curcuma zedoaria) est réputée pour aider la digestion, soulager les coliques et purifier le sang.
La racine de rhubarbe (Rheum palmatum) est purgative, augmente la sécrétion biliaire et fait office de régulateur du transit.
Le camphre (Cinnamomum camphora) est antiseptique et active la circulation sanguine.
Le manna (résine issue de Fraxinus ornus) stimule le péristaltisme intestinal.
La myrrhe (résine issue de Commiphora molmol) traite les infections des muqueuses et est carminative et protectrice de l’intestin.
Le safran (issu de Crocus sativus) est sédatif et excellent pour calmer les spasmes de l’estomac.
Et bien sûr, la Thériaque…
Un adaptogène avant l’heure
Les adaptogènes comme la rhodiola, l’ashwaganda ou l’éleuthérocoque, ça vous connaît en tant que lecteur fidèle de Plantes & Santé. En même temps, leur notoriété est assez récente, tandis que celle de l’élixir du Suédois est bien plus ancienne. Un précurseur, en quelque sorte.
Car lui aussi est à la fois tonique et apaisant, stimulant et anti-stress, facilitant l’adaptation de l’organisme au changement. Ce caractère adaptogène de l’élixir est même son essence véritable, au-delà de ses propriétés digestives et dépuratives, et repose sur des plantes bien connues en ce sens :
En externe aussi…
L’élixir du Suédois se prête à de nombreux usages externes. Tous les bobos sur la peautirent bénéfice à être traités par lui : hématomes, blessures, piqûres, rougeurs, voire psoriasis . Humectez avec un linge imbibé ou préparez-vous un spray d’urgence, l’élixir calme la douleur ainsi que l’inflammation et permet une cicatrisation plus rapide et plus propre.
On peut l’utiliser aussi sous sa forme habituelle ou en macérat huileux pour s’enduire des muscles endoloris ou contracturés et apaiser des douleurs rhumatismales. Il s’avère aussi assez efficace vis-à-vis de nombreux maux de tête, en application sur les tempes et la base du cou.
Élixir maison et touche personnelle
Les premières versions du produit fini sont apparues dans les pharmacies allemandes à l’initiative du Dr Peter Theiss, fondateur de la firme éponyme. Il était un contemporain de Maria Treben, qu’il finit par rencontrer vers la fin des années 70. Depuis, d’autres fabricants s’y sont mis, vous n’aurez donc aucun mal à trouver un élixir du Suédois de qualité dans une pharmacie ou un magasin diététique.
Mais vous pouvez aussi le faire vous-même. Les préparations d’herbes se trouvent facilement elles aussi, généralement dosées pour 1,5 litre d’élixir. Il vous suffit de trouver un alcool de fruit quelconque dans lequel faire macérer le mélange. Le goût de l’élixir étant dominé par la saveur amère, certains utilisent d’autres alcools pour lui donner une touche plus personnelle : on peut ainsi recourir à la vodka, au calva, à l’armagnac, au whisky…
Personnellement, j’utilise 1 litre d’eau-de-vie, et ½ litre d’un pastis délicieux fabriqué à Forcalquier (je vous laisse mener l’enquête pour trouver la marque). Quand je fais goûter à des amis à l’occasion d’un repas, ma recette a un certain succès !
Mélangez donc herbes et alcool dans un récipient en verre, de préférence en fin de lune montante, et laissez macérer en exposant au soleil, au minimum un mois et en prenant soin d’agiter régulièrement. Après quoi votre mélange sera prêt à être consommé. Il ne restera plus qu’à filtrer. La posologie usuelle est d’une cuillère à soupe matin et soir, pure ou diluée dans de l’eau ou une tisane.
L’élixir du Suédois fait un travail de fond sur tout l’organisme, favorisant une avancée en âge dans de meilleures conditions (souvenez-vous de son appellation originale d’élixir de longue vie) :
Il désintoxique les organes et les tissus.
Il est dépuratif.
Il est anti-infectieux.
Il est anti-inflammatoire.
Il est à ma connaissance le meilleur digestif qu’il se puisse trouver.
Il est un excellent tonique, physique et intellectuel.
En plein boom de la « silver économie » (l’économie au service des personnes du troisième âge), l‘élixir du Suédois devrait avoir de beaux jours devant lui, tout comme vous, maintenant que vous connaissez ses secrets.
Le 1er véritable Elixir du Suédois
Certifié Bio, selon la formule originale de Maria Treben. L'Elixir du Suédois est une macération de plantes biologiques et de racines amères dans de l'alcool, qui stimule les fonctions biliaires et hépatiques, facilite la digestion et favorise le transit intestinal. C'est un excellent digestif après un repas trop copieux. L'Élixir du Suédois selon Maria Treben que nous vous proposons est à tout égard d'une qualité irréprochable. L'alcool ainsi que les plantes utilisées sont certifiés bio par Ecocert.
Les origines de cet Elixir remontent sans doute à Babylone ou à l'Égypte. La recette circula ensuite durant tout le Moyen âge, constamment revue et corrigée. Paracelse la réactualisa au XVIe siecle, puis le docteur Jonathan Samst, un médecin naturaliste suédois, la rédigea et en fixa définitivement la composition au XVIIIe siecle. Cependant, a la fin du XIXe siecle, la chimie moderne supplantant pour un temps l'usage des herbes médicinales, l'élixir fut oublié. Fort heureusement, au XXeme siecle, une spécialiste autrichienne de la phytothérapie traditionnelle, Maria Treben, redécouvrit la recette de cet élixir.
L'Elixir du Suédois Bio selon Maria Treben existe avec 17° et 40° d'alcool en flacon de 375 ml, en spray de 20 ml, en baume de 100 ml, en infusion 20 sachets et en spray à la Propolis de 20 ml. Pratique pour vous accompagner en toute circonstance, une pulvérisation permet d'avoir une bonne haleine et de vous redynamiser.
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